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LA PERSONNE PERDUE. (Yuan, Silvia (Silvia)
La Personne Disparue
Bonnie disparut. Personne ne savait où elle était. C'est son patron qui découvrit qu’elle n’était
pas retournée à l'usine depuis une semaine.
Moi, Martin, je travaillais au commissariat comme enquêteur. Un inspecteur qui s’appelait
Moreau, mon ami, me demanda si je pouvais aider : “Alex, le nouvel inspecteur, m’a donné des
indices. Voilà, elles sont là. Lis-les. Je vais aller demander un permis pour la mission.”
“D’accord,” je hochais la tête en signe d’approbation.
Il n’y avait pas beaucoup d’évidences : une liste de noms, un courriel de la banque, un clé avec le
numéro 007 et un flacon de parfum dans un coffret cadeau.
Elle avait besoin d’argent. Cette fille travaillait dans une grande entreprise. Elle était allée à
l’université de Toronto, une des meilleurs élèves dans son cours de business, mais elle semblait
inutile dans son usine et elle n’avait pas d’amis. Je compris. Une fille assez belle et assez
indifférente comme elle, c’était normal de ne pas avoir d’amis.
Une liste de noms. Je le lis. Il y avait six personnes sur cette liste. Cinq filles et un garçon. Ils
n’avaient pas de relation avec Bonnie. Je donnai le flacon à mon amie qui travaillait dans la
partie de médecine. Elle connaissait sans doute, les composants chimiques. Cela gaspillerait
quelques heures pour avoir les résultats. Moreau gagna le permis pour cette mission. En se
préparant, je cherchais les personnes de la liste.
“Voilà le rapport. Regarde. Tu vas trouver des surprises dans ce petit flacon de parfum.” me
dit-elle.
“Merci.”
Elle le mit sur la table et sortit. Je pris le rapport. La majorité du parfum était des
benzodiazépines et de l’arginine. Le premier est un élément nécessaire pour le somnifère et le
deuxième est un peu intéressant. Le médicament qui inclut cet élément sert à améliorer la
relation entre les femmes et les hommes. Plus clairement, elle mit des produits illégaux dans le
parfum. Je ne savais pas si c’était son parfum, mais le possesseur de ce flacon avait une
mauvaise intention.
Je commençai avec une fille qui s’appelait Ellie. Elle était la camarade de Bonnie à l’Université
de Toronto. Elle n’avait jamais parlé avec Bonnie sauf une fois quand elle eut oublié son stylo et
elle eut emprunté le stylo de Bonnie durant la classe.
Thalia, un docteur, elle avait aidé Bonnie à sortir de sa dépression. Elle lui avait donné des
drogues médicales pour la guérir. Elle était souriante sur sa photo, mais toutes les fois que les
personnes semblent aimables, ce sont des criminels en fait !
C’était seulement une suspicion !
Certaine fois, les cas sont très ressemblants, alors quand on est policier, les expériences
précédentes reviennent toujours à un moment ou un autre.
Sasha, une jeune femme qui s’était déjà mariée, il y a trois ans, avait acheté des meubles à
l’usine de Bonnie. Son mari était parti en guerre au Moyen Orient pour les États-Unis où elle
avait vécu pendant une grande partie de sa vie. Elle a immigré au Canada l’année passée. Elle
n’avait pas d’enfant, mais elle était riche, grâce à sa famille en Angleterre, alors sa vie était
toujours heureuse.
Wendy, une fille qui n’avait aucune relation avec Bonnie. Elles ne s’étaient jamais rencontrées
de leur vie. Je ne connaissais pas la raison pour laquelle elle était dans cette liste, mais elle était
très propre. Cela provoqua en moi de la suspicion.
Silvia, aussi une fille, je n’avais aucun indice si elle avait ou non rencontré Bonnie dans sa vie.
Elle a vécu à Montréal pendant cinq ans, après être arrivée au Canada. Cependant, son contexte
n’était pas assez propre comme Wendy. Il y avait une fois elle avait été en prison parce qu’elle
avait volé les bijoux d’une femme riche.
La dernière personne, Cédric, un beau garçon, était le fils du patron de Bonnie. Il avait essayé de
courtiser Bonnie, mais la fille avait refusé. Le flacon lui appartenait peut-être. L’histoire était
plus claire s’il avait eu ce flacon. Il était le premier suspect dans ce cas parce qu’il avait intention
de la kidnapper.
En arrière de la feuille, la personne avait écrit quatre villes : Paris (France), Londres
(Angleterre), New York (les États-Unis) et Pékin (Chine). En accordant le courriel de la banque,
ce serait la destination du voyage de Bonnie toute seule.
Je devais parler avec Alex, ce nouvel inspecteur qui nous avait montré tous ces indices. Il devait
savoir quelque chose.
Le jeune homme était en train de boire son café devant son bureau.
“Qu’est qu’il y a?” demanda-t-il avec l’impatience.
Je mis les documents sur sa table : “Voilà ce que tu nous as donné. As-tu des information à
propos des six personnes ?”
Il secoua la tête: “Je ne connais personne sur cette liste. Mais les dames, notamment la dame
riche et le docteur, tu ne dois pas avoir de relations avec elles. Elles sont…difficiles.”
“Difficiles?” Je ne compris pas ce qu’il voulait dire.
Les dames ne voulaient pas aider les policiers pour les missions ou elles détérioraient les
mission?
Pour avoir une réponse directe, je lui demandai : “Que veut-dire difficiles? Les as-tu déjà
rencontrées?”
“Okay.” Alex mit sa tasse à côté de son ordinateur. “Il y avait une fois, la dame riche, Sasha,
c’était son nom.”
Je hochais la tête.
“Okay, Sasha. Ses bijoux ont été volés et elle a appelé la police. J’étais là. Elle a été surtout un
problème. Elle a crié, elle s’est fâchée contre nous, parce qu’on ne pouvait pas les trouver
immédiatement. Mais honnêtement, elle ne nous a donné aucune indice, alors on ne savait rien.
Comment peut-on les trouver en une journée? Elle est une fada.”
“Et le docteur? Madame Thalia?”
“Elle semble normale et elle est vraiment bizarre. Son caractère... La façon comment elle parle et
comment elle traite ses patients, comme des animaux. Elle m’a terrifié lorsque…te souviens-tu
d’un moment quand un jeune homme, qui était le patient de sa clinique, a été découvert mordu
par des serpents, après qu’il eut quitté sa psychothérapie?”
Il me rappela. Oui, je me souvenais de ce cas, certainement. Le cadavre de cet homme était ainsi
terrifiant. Les inspecteurs de ce cas, après avoir élucidé cette affaire criminelle, étaient partis en
vacances pendant trois semaines pour sortir de ce cauchemar. À ce moment-là, Moreau et moi
étions à Winnipeg pour un autre crime. J’ai entendu mes collègues parler de ce cas, mais je ne
connaissais pas les détails. La nouvelle de l'existence de la psychologue était tellement utile. Je
remerciais Alex qui me demanda de le laisser travailler. Puis je suis parti chercher Moreau. Mon
camarade était en train de taquiner notre directeur qui voulait clairement le renvoyer, mais à
cause de sa capacité sur ce travail, il ne pouvait pas le faire.
“Je pense que le cas n’est pas difficile,” lui dis-je en le conduisant à la clinique de Thalia. “Sans
doute, ce sont des cas à cause de la possession amoureuse. Le jeune homme qui veut la fille a
échoué, alors il décide de la kidnapper pour l’avoir. Il a trouvé des personnes pour l’aider,
comme la psychologue. Mais la seule chose qui me gênait est que je ne savais pas qui avait écrit
cette liste, et pourquoi il y avait des personnes qui n'avaient aucune relation avec Bonnie.”
“Un instrument pour nous tromper,” dit Moreau. “Je pense que ce cas sera le plus difficile que
nous avons rencontré. Regarde ces personnes. Sans doute tu ne sais pas, mais la fille que tu te
trouve “propre” a une connection étroite avec le caïd de La Justice.”
“La Justice? Tu veux dire la fille qui s’appelle Wendy?”
“Son copain, il travaille pour le caïd, et elle, elle est sa secrétaire.”
“Oh mon Dieu,” J’étais impressionné. Cela était intéressant. “Comment le sais-tu?”
Moreau ria: “Son copain est mon informateur.”
Je me taisais. Moreau connaissait Wendy. Je connaissais Moreau depuis plus de quatre ans. Je
pouvais le croire, mais il y avait aussi la possibilité que Moreau protégerait Wendy durant
l’enquête. Moreau semblait comprendre ce à quoi je pensais. Il tapa sur mon épaule : “J’ai une
connection avec son copain, mais pas avec elle. Ne t’inquiète plus. Tu connais ma personnalité,
oui ?”
Je soupirai: “Bien sûr.”
La clinique était ouverte lorsqu’on arriva. Je montrai mon emblème de la police, une belle
infirmière nous guida vers le bureau de Thalia.
“Tu vas te taire lorsque je la questionnerai, okay ? Je ne veux pas que tu flirtes avec elle, même
si elle est la plus belle femme que tu aies rencontrée dans ta vie.”
Il ria avec joie.
Je frappai à la porte.
“Entrez, s’il vous plaît.” La voix était si douce qu’elle pouvait guérir toutes les souffrances.
“Bonjour Madame. Je suis Martin, et il est mon collègue Moreau. Nous travaillons dans le
département Police Criminelle de la Ville de Montréal. J’ai besoin que vous coopériez avec
nous.”
Ses yeux bleus étaient la mer. Elle me regarda. Je toussais pour cacher mon intimidation.
“Alors Monsieur Martin, que voulez-vous savoir? Je vais vous dire tout ce que je sais.”
“Alors, que savez-vous sur Bonnie?” demandais-je.
“Elle? Elle était ma patiente, mais elle a déjà guéri, il y a longtemps?”
“Avez-vous une date spécifique?”
Elle se baissa pour chercher ses documents dans ses armoires. Elle leva sa tête: “Je l’ai trouvé.
Bonnie. Oui. Je le savais. Elle avait une dépression. Elle était...comment pourrais-je la décrire?
C’était affreux. Je pense qu’elle avait...elle était malmenée par les personnes dans son industrie.
Vous savez qu’elle est une fille très belle. C’est ce que les belles filles souvent rencontrent
comme problèmes, à cause de leur beauté.”
“A-t-elle mentioné des noms?”
“Oui.” Thalia était silencieuse pendant un moment à chercher dans ses mémoires. “Elle a
mentionné...Ellie. Je pense que c’est son camarade à son université. Vous savez qu’elle n’a pas
beaucoup d’amis, mais elle a beaucoup d’ennemis. Elle n’a pas vraiment de succès pour
construire de bonnes relations avec les autres.”
Je tournais la tête et regardais Moreau. Il me montra son cahier avec ses notes.
“Madame. J’ai entendu que vous utilisiez de la drogue pour la guérison.”
“Oui, ce sont des drogues légales et médicales. Je peux vous montrer.” Elle appela une jeune
fille. “Pouvez-vous m’attendre un peu?”
Je la regardai. Il hocha la tête. Je la laissai sortir. Elle revint cinq minutes plus tard avec un
paquet de fleurs et de l’herbe. Elle en a choisi quelques-unes et les a mises sur la table.
“Ce sont des drogues que tu utilises ?” Nous étions un peu choqués. On croyait toujours aux
drogues de la rue, celles approuvées par le gouvernement et l’hôpital. On n’a jamais imaginé
qu’elle utilisait les plantes.
“J’ai un jardin derrière cette clinique. J’ai planté beaucoup d’herbe. Je pense qu’elles sont plus
biologiques que dans la vente légale.”
J’en ai pris une et la sentis. Il n’y avait pas d’odeur. J’avais été un étudiant de l’École de
Médecine à Paris avant que je devienne un étudiant de l’école de Police. Je connaissais plus de
six cents plantes, mais celle-ci… Je ne l’avais jamais rencontré dans ma vie.
“C’est quoi ça ?” demanda Moreau.
Thalia sourit : “Je suis aussi une botaniste. J’ai fait des expériences et j’ai créé cette plante-là.”
La suspicion grossit dans ma tête. J’avais quelque chose que je voulais lui demander, mais je
restais silencieux. Je la remerciai pour sa coopération et nous sortîmes de sa clinique.
“Qu’en penses-tu ?” me demanda Moreau.
Je ne lui répondis pas. Je ne connaissais pas la réponse, alors je secouais ma tête.
“Quel est notre prochain client?”
Je gardais le silence pendant un moment, puis je lui ai donné une adresse, celle où Ellie habitait.
“Qu’est-ce qu’il y a ?” La jeune fille lisait son livre, ne leva pas sa tête et nous regarda.
“Connaissez-vous Bonnie ?” Je lui demandai.
“Non !” dit-elle.
“Mais vous étiez dans la même classe à l’université de Toronto ?!”
“Et alors?” Elle fronça ses sourcils. “Dois-je connaître toutes les personnes qui vivent dans mon
quartier ?”
Moreau me tapa. Il me dit à voix basse: “Elle est très vigoureuse. Veux-tu que j’essaie?”
“Allez.” Je lui donnai la permission. Moreau avait sa façon d’interroger les suspects. Je pouvais
le croire pour cette fille si dure. Je les laissai parler et je visitai les autres chambres dans son
appartement en espérant découvrir quelque chose. Tous les placards étaient fermés. J’avais une
clé pour les ouvrir. Je retournai au salon et apportai à Ellie des documents.
“C’est quoi ça? Dedans ?”
“Mon roman. Tu veux le lire?” Elle nous montra des feuilles. Elles étaient jaunes, immergées
dans un sentiment d’antiquité.
“Es-tu une écrivaine ?”
“Oui !”
“Peux-tu nous raconter cette histoire ?” demanda Moreau. Je sourcillais. On pouvait simplement
prendre ses feuilles et les lire après, mais Moreau me fit un signe. Je le compris immédiatement
et je pris secrètement mon audio stylo pour enregistrer.
“C’est un roman policier. Le personnage principal est une fille violée par ses camarades à
l’école. Elle les a accusés mais elle a échoué parce que le père d’un des garçons est le juge de la
Cour Suprême. Lorsqu’elle retourne à son école, tout le monde se moque d’elle. Elle ne peut plus
rester dans cette école, alors, elle s’en va. C’est une histoire de vengeance. Elle devient avocate
et elle se souvient toujours des garçons. Alors elle les trouvent et les met en prison finalement.”
“C’est une bonne histoire!” cria Moreau. Je lui jetai une signe pour sortir. Il me répondit par un
petit scintillement. “Je voudrais rester plus pour écouter toute votre histoire, mais on va devoir
partir maintenant. Merci mademoiselle Ellie.”
La fille hocha sa tête et ferma la porte après que l’on fut dehors.
“Qu’en penses-tu ?” En marchant vers la voiture, me demanda Moreau.
“J’aime beaucoup son histoire. C’est intéressant.” lui dis-je. “Un peu ressemblant comme le cas
qu’on est en train de résoudre.”
“Le roman vient de la vie.” me dit-il.
“La fille violée. La dépression. C’est bizarre, non ?”
Moreau ne dit rien. Il baissa sa tête et me donna une feuille.
“Je vais conduire.”
Je ne savais pas pourquoi il changea, mais je ne lui demandai pas. Je la pris et la lu.
Je ne connaissais pas la langue qu’elle utilisait pour écrire cette phrase. Elle n’était pas française,
ni anglaise, ni chinoise, coréenne ou japonaise. Je doutais si elle était une langue de la Terre.
“Comprends-tu ?” Il me demanda.
Je branlais du chef et trouvais mon téléphone portable dans mon sac. J’envoyais une photo de
cette feuille à mon camarade qui travaillait comme professeur de linguistique à McGill. Lui sans
doute, pouvait nous aider.
Wendy était vraiment coopérative. Elle nous avait donné tous les détails de sa vie, et elle nous
avait dit qu’elle ne savait pas pourquoi elle était dans la liste. Elle était très douce. Je lui rappelai
de faire attention durant cette période parce qu’on n’avait aucune idée avec cette liste.
Silvia n’était pas chez elle. Ses voisins nous dirent qu’elle est retournée à Vancouver, il y avait
trois mois, pour voir ses amis là-bas. Je me demandais si elle savait déjà que les polices la
recherchaient, alors elle se cacha en anticipant et en évitant les conflits dus aux enquêtes. Cédric
nous donna beaucoup d’informations qu’il savait sur Bonnie.
“Je l’aimais, mais je ne l’aime plus. Vous comprenez que je n’aime pas me sacrifier pour une
personne qui ne m’aime pas, non ?”
Moreau hocha sa tête rapidement. Je le regardai et ris.
“Que savez-vous sur Bonnie ?”
“Elle ? Elle n’a pas d’amis ! Oh, elle travaillait pour Sasha l’année passée. Il y a quelque chose je
dois vous dire. Sasha, cette dame riche, elle est un problème. Elle achète beaucoup de parfums de
notre industrie mais, chaque fois, elle revient et nous dit qu’il y a des composants bizarres
dedans. Elle demande alors simplement une compensation.”
“Bonnie a travaillé pour elle ?”
“Oui. Vous savez que c’est moi qui a mentionné à mon père qu’elle n’était pas ici pour travailler
pendant trois jours. Alors, il vous a appelé pour sa disparition.”
“Il aime beaucoup cette fille.” commenta Moreau.
“Crois-tu ce qu’il a dit ? Il ne l’aime plus ?”
“Toi, tu ne savais pas. Si elle le blessait, c’est-à-dire, si elle se refuse à lui d’une façon forte, il
l’abandonnera. La seule chose est qu’il est le fils du patron de cette entreprise de parfums, mais il
nous a dit qu’ils ne produisent pas de parfum pour résoudre l'insomnie.”
“Même s’il en produit, il ne te le dira pas. Tu sais ce qu’il y a dans ce parfum, c’est illégal. Il doit
être fou pour admettre que le parfum lui appartient.”
“Je le savais.” dit Moreau. “Pourtant, je peux t’assurer qu’il n’est pas la personne qui a kidnappé
la fille, si elle a été kidnappée.”
Je ne le réfutai pas. Après, je découvre que Moreau avait raison. Si je le croyais, sans doute il
serait en prison au lieu de mourir.
Nous étions devant la maison de Madame Sasha. Elle était la dernière personne sur la liste. Je me
souvenais ce qu’Alex m’avait dit avant que je ne fus parti. Je devais être plus attentif pour gagner
assez d’indices, si possible.
“Bonjour.” Je frappai à la porte. Personne ne me répondit. Je frappai une autre fois. “Madame,
nous sommes des inspecteurs du département criminel de la Police de Montréal, pouvez vous
ouvrir la porte ?”
J’attendis pendant un moment et tournai ma tête vers Moreau. Il hocha aussi sa tête. Quand on
décida d’ouvrir la porte, avec force, une voiture sortit de son garage et alla vers la porte de la
villa. Moreau la poursuivit tout de suite. Sasha n’embauchait pas de gardes. Elle croyait
probablement qu’elle n’avait pas de visiteurs. Je pris mon pistolet et tirai vers son véhicule.
“Arrêtez ! Nous sommes de la Police! Sortez de la voiture!” Je criai vers elle. À ce moment-là,
Moreau conduisit sa voiture qui se percuta contre celle de Sasha. La femme toussa avec peine et
en sortit.
Nous retournâmes à l’office et la prîmes dans une chambre privée.
“Alors Madame, pourquoi conduisez-vous la voiture pour vous échapper?” Je riais. Lorsque je
l’ai prise, elle m’a poignardé. J’étais presque blessé.
Elle cracha sur la table. Je savais qu’elle voulait cracher sur moi, mais j’évitai souplement.
“Madame, j’espère que vous pourrez coopérer, car comme vous avez attaqué la police, je
pourrais vous arrêter pour un grand crime.”
Elle ne me regarda pas. Moreau perdit sa patience. Moi aussi. Alex avait raison. Elle était bizarre
et énervante.
“Madame, je ne veux pas gaspiller mon temps. Nous sommes en train d’enquêter sur un cas, une
fille qui s’appelle Bonnie, qui travaillait pour vous, et qui a disparue. Si vous ne coopérez pas, je
vous arrêterai pour entrave et attaque de policiers.” Je me fâchais un peu. “Madame, regardez !
Vous ne voulez pas habiter avec des prisonniers qui ne se lavent pas depuis trois mois ou plus,
non ?”
La femme leva sa tête. Elle nous jeta un regard furieux.
“C’est la troisième fois que des gens me demandent à propos de cette fille. Que voulez-vous?
Elle a disparu. Je ne sais pas où elle est. C’est Cédric qui vous donne cette indice, oui ? Il ne
m’aime pas. Je le savais. Il voudrait me tuer pour sa petite copine. Il est fou. Il est un
psychopathe. Il m’a rendu visite chaque jour et m’a forcé à l’aider pour trouver cette fille.
Regardez, il y a six personnes sur la liste, oui ? Il y a encore une personne que vous n’avez pas
encore rencontrée.”
“Vous connaissez la liste ?” Je me tournai vers Moreau. Il avait l’air aussi surpris.
“Bien sûr, je la connais. Bonnie m’a donné cette liste. Ces personnes-là ont détruit sa vie. Elle
m’a emprunté de l’argent pour se venger. Je la croyais alors je lui ai donné. Mais elle s’est enfuie
après. Elle m’a arnaquée!”
Elle se leva soudain avec de la colère sur son visage. Moreau l’apaisa et me fit un signe. Nous
sortîmes de la chambre.
“C’est plus compliqué qu’on a imaginé.” me dit-il. “Te souviens-tu de l’histoire d’Ellie ? Elle
écrit une histoire vraie et… Wendy et Silvia. Elles la connaissent. Elles nous ont trompé sur leurs
documents. Je vais les trouver. Tu sais où elle s'habitue, oui ? Je vais aller chercher l’autre.”
Je compris ce qu’il me dit. Je hochai la tête. Wendy était chez elle et Moreau alla chercher Silvia.
Elle devait être dans la ville ou elle était avec Bonnie.
Nous eûmes une entrevue avec tout le monde de la liste, sauf Silvia.
Leurs paroles étaient méfiantes à propos de leur crédibilité. Il y avait des mensonges mais aussi
de la vérité. Ce qui m’embrouillait était Wendy et Silvia. Ces deux personnes-là, clairement
n’avaient pas d’interaction avec Bonnie.
Je simplifiai ce cas. Il était beaucoup plus difficile que je ne le pensais.
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